Bas les masques au Mori Venice

Vous connaissez Massimo Mori ? C’est le truculent propriétaire de Mori Venice, le temple de la cuisine vénitienne à Paris décoré par Philippe Starck himself.

Il s’enflamme autant pour son Tiramisu exécuté à la perfection grâce à son fouet (Venise + masque + fouet, vous l’avez ?) que pour ses spaghettis alle Vongole. Ne le chatouillez pas sur la Burrata. « C’est un sous-produit » qu’il accepte de mettre à la carte « pour faire plaisir ».

Quelle est la différence entre la cuisine vénitienne et celle du reste de l’Italie ?

Quelle différence entre la cuisine de la Lagune et celle de la Sérénissime ?

Quelle est l’histoire du Bellini et du Harry’s Bar ?

Wikipedia devrait demander à Massimo.

Cela n’empêche pas notre hôte du jour d’avoir un coup de cœur pour une pizza napolitaine… validée par Vanessa Besnard, la foodista qui nous donne la recette d’un bon guide gastronomique. Elle en a publié une bonne dizaine. Le prochain sera consacré aux adresses insolites…

A la table de Massimo, il y a Stéphane Méjanès (Omnivore) et Laurent Guez (Les Échos-Le Parisien). Deux critiques gastronomiques à la plume bien taillée et à la langue bien pendue. De quoi parlent-ils ? De tous les critiques gastronomiques répertoriés dans le livre de Stéphane : Quelle différence entre la diva, le glouton, le blasé, le stakhanoviste ?

Peut-on juger une cuisine sur un repas ou un plat ? Un influenceur est-il un critique ?

En artiste de la punchline, Massimo clôt le débat : « Y a un restaurateur ici, c’est moi ».

Massimo Mori les a tous vu passer au Mori Venice ou à l’Armani Ristorante, premier restaurant étoilé au monde dans une boutique de vêtements. Tout le monde n’est pas non plus l’associé de Giorgio Armani. Tout le monde n’a pas l’inspiration du Chef Massimo Tringali.

Convolez, Gondolez, Vongole.
Buon appetito a tutti !